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Oumanaseo

21 janvier 2008

Conclusion

CONCLUSION

Ainsi, le pays Dogon reste donc la région malienne comptant comme l'une des plus anciennes civilisations au monde. Depuis les Tellem, son peuple n'a cessé de cotoyer la nature, voire même, de se fondre avec la nature, construisant leurs habitations avec ce qu'il trouve autour de lui, de sorte qu'il "réaménage" l'environnement tout en lui laissant son aspect naturel.

Malheureusement, de nos jours, cette tradition animiste tend à disparaître avec l'avancée de plus en plus prononcée de l'Islam, mais surtout avec l'arrivée du tourisme en pays Dogon qui influe la manière de vivre de ses habitants, notamment au niveau du port des vêtements...

Des langues disparaissent, des traditions se perdent : il ne reste plus qu'un seul hogon désrmais dans tout le pays Dogon... Et celui-ci ne sera pas remplacé à sa mort...

A COMPLETER...

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16 janvier 2008

IIIB

Littérature - La Falaise qui chante - Contes traditionnels

Dans la littérature, on distingue deux types de représentations du peuple dogon : les contes de la tradition orale perpétuée depuis des générations et des générations, et les autres oeuvres diverses qui illustrent de manière plus ou moins romancée la vie des dogon, dans une vision et une écriture beaucoup plus européennes.

1. LES CONTES TRADITIONNELS

2. LA FALAISE QUI CHANTE : UN ROMAN FRANCAIS QUI DECRIT LA VIE D'UN INITIE DOGON

A COMPLETER...

16 janvier 2008

IIIA

Inagina

Le peuple Dogon et ses traditions ont, depuis Marcel Griaule, beaucoup passioné les ethnologues, anthropologues et autres... C'est le cas de l'anthropologue et professeur à l'université de Genève Eric Huysecom, qui en compagnie d'un caméraman travaillant à la TSR, est parti plusieurs mois (?) sur les lieux dans le but de réaliser un film documentaire sur les forgerons dogons, écrivant de cette manière le testament d'une tradition malheureusement en voie d'extinction... Ainsi, pendant une longue période correspondant à la construction d'un nouveau four, les a-t-il suivis et filmés, ponctuant son documentaire de paroles faisant références aux innombrables croyances de ce peuple, héritier des Tellem... Le film intitué "Inagina : l'ultime maison du fer", "ina" signifiant le fer, et "gina" la maison, est connu dans tout le pays dogon comme les mémoires des anciens.

A COMPLETER...

16 janvier 2008

IIB

Les personnages importants d'un village

Edit Akane: T'as raison c'est parfait avec cette nouvelle partie ^^

Dans un village dogon, il existe plusieurs personnages importants qui ont un rôle fondamental. Les principaux sont : le hogon, le forgeron, le tisserand, le chasseur, le féticheur, et le griot.

1. LE HOGON

Chef spirituel, le hogon est ainsi désigné car il est le plus âgé du village. Vivant reclu dans la falaise, ou est située sa maison, le hogon fait penser à un ermitte, ne pouvant ni descendre, ni voir personne d'autre que ses femmes, qui lui apportent la nourriture, du fait de son statut sacré. Etant un personnage quelque peu "voyant", il communique avec l'au-delà. Ainsi, c'est lui qui prend les grandes décisions pour préserver le bon fonctionnement du village.

2. LE FORGERON

Le forgeron est un personnage indispensable au village dogon, car c'est lui qui confectionne tous les outils de travail dont ont besoin les paysans, tels le daba, la hache et la charrue. C'est également lui qui fabrique les colliers que portent les femmes.

3. LE TISSERAND

Le tisserand du village est important du fait que c'est lui qui fabrique les bandes de tissus qui permettront de faire des vêtements, à partir des tiges de mil que lui apportent les femmes.

4. LE CHASSEUR

Les chasseurs jouent un très grand rôle au pays Dogon. Il détiennent beaucoup de fonctions : magiciens, génisseurs, chanteurs, griots... En quelque sorte, ils représentent tout l'univers dogon. Ils sont en communication avec la nature et leurs dons viennent des animaux sauvages.

5. LE FETICHEUR

Le féticheur ou guérisseur du village est celui qui soigne, rend malade, ou fait mourir une personne. Il a de grands pouvoirs qui peuvent être bénéfiques ou maléfiques.

6. LE GRIOT

Les griots ont eux aussi beaucoup de fonctions. Ils résolvent les conflits du village, et sont les porte-parole du hogon et de la tradition. C'est eux qui apportent toutes les nouvelles. Ainsi, ils sont surnommés les "maîtres de parole".

L'histoire de tous ces personnages est relatée dans les portes dogon.

16 janvier 2008

II Un village typique> fini? A. Les différents lieux et leurs fonctions

Un village typique : Les différents lieux et leurs fonctions

Le village dogon type se compose de plusieurs lieux et bâtiments aux rôles multiples et variés.

1. LES HABITATIONS

Au début, les dogon s'étaient installés dans les grottes, puis, ils ont petit à petit copié le modèle de fabrication des maisons de leurs ancêtres les Tellem. Chaque maison est construite avec des pierres et du banco, terre utilisée pour la première fois vers 1845, provenant de la  falaise.  Les briques des habitations sont un mélange de crottins d'âne, son du mil (etc) avec du banco. Ces briques sont ensuite crépies avec de l'argile mélangé au crottin et à la cendre. On laisse reposer quelques jours avant de poser le toit.

Pour constuire celui-ci, on pose de grosses branches qui constituent la base, puis de plus petites branches pour recouvrir. On ajoute ensuite des herbes normales, ainsi que des herbes toxiques pilées pour faire fuir les termittes, et on recouvre le tout de terre. On pose ensuite, comme on le fait pour les murs, le crépis.

Pour finir, on enlève derrière la maison deux briques pour que l'eau puisse s'évacuer les jours de pluie. 

2. LA CASE DES FEMMES

Son histoire est intimement liée à la croyance religieuse des dogon. Elle est la première construction édifiée dans un village. Comme son nom l'indique la case des femmes leur est exclusivement réservée. Celles-ci y passent les cinq jours de leur règles avant de se purifier pour rejoindre leur parent ou conjoint. Elle ne se distingue pas exterieurement des autres maisons, seule sa position, souvent à l'orée du village permet de la différencier des autres.

3. LA TOGUNA

Il s'agit de la seconde construction effectuée dans un village, juste après la case des femmes. Au contraire de celle-ci, seuls les hommes ont le droit d'y entrer.
La "case à palabres", tel est son nom. Il s'agit d'un lieu communautaire, faisant office de palais de justice c'est ici que sont discutées les affaires du village. Les hommes peuvent également venir s'y reposer et accomplir des travaux manuels, comme la fabrication de cordes ou de paniers.
La Toguna est faite d'un toit composé de plusieurs épaisseurs de bottes de mil, posées sur les piliers de pierre ou de bois. Le nombre huit est généralement utilisé pour dénombrer les épaissaurs et les piliers mais cette vulgarisation est malheureuse puisque tout dépend du village. Certains ont même un toguna faite d'un mur de pierres empilées sur lequel sont posées les bottes et dans lequel une entrée à été ménagée.
La toguna est égalament reconnaissable par son toit particulièrement bas, situé à environ un mètre vingt du sol. Sa hauteur s'explique: si pendant une discussion, un homme s'échauffe et se lève dans son élan, il se cognera la tête au toit et sera ainsi ramené au calme.

4. COURS ET CONCESSIONS

La concession est l'ensemble de toutes les habitations de la famille au sens africain du terme, c'est à dire que tous les descendants d'un ancêtre communs y vivent, tous les frères d'une même famille avec leurs parents, femmes et enfants. Quand une femme se marie elle va habiter dans la concession de la famille de son mari qui lui construira sa maison et son grenier. La cour quant à elle, est le centre de la concession, elle est le lien entre les différentes parties de la famille, puisque située au centre de la concession elle réunit tout le monde le soir venu pour les repas ou les veillées. La concession est ainsi le lieu de vie d'une petite communauté, comme une sorte de commune dont la cour serait la grand place.

5. LES GRENIERS

On distingue trois sortes de greniers : le grenier des femmes, le grenier des hommes, et le gokounu. Le peuple dogon est un peuple polygamme. Ainsi, il est très fréquent qu'une seule famille regroupe par exemple un homme, trois femmes, et neuf enfants. Pour chaque femme, on construit une maison et un grenier, réunis dans une même cour. Les femmes vivent avec leur mari, mais ont leur propre maison.   

Le grenier de la femme, appelé Goya, est construit comme pour les habitations avec du banco mélangé à du crottin, du mil... Avant de construire, on pose des pierres, puis deux branches de bois qui constituent la base. Puis on ajoute des bois plus petits et des tiges de mil pour faire le plancher. On recouvre avec le banco, puis on laisse sécher trois jours.

Le grenier des femmes est constitué en bas de quatre "chambres", dans lesquelles la femme stocke ses céréales, séparées entre elles pas de petits murets. Un trou est creusé au centre du grenier pour que la femme puisse y déposer ses bijoux. En haut se trouvent à nouveau deux "chambres" ou sont placées souvent les calebasses. Les femmes ont leur propre champs. Les hommes les récoltent, et ramènent le tout à la maison. Ainsi, ce qui a été ramené est gardé dans le grenier de la femme. La Goya est interdite d'accès aux hommes, comme le grenier des hommes et interdit d'accès aux femmes.

Les greniers des hommes, plus imposants sont appelés Gohana et sont construits de la même manière que ceux des femmes. On accède à la porte à l'aide d'une échelle. Le Gohana n'a pas tout à fait la même forme que la Goya, qui est plus arondie en haut. L'homme y stocke les épis de mil qu'il a cultivé dans son champ et les réserve pour la famille. 

Il existe également un troisième grenier, celui-là réservé uniquement au chef de la famille, c'est-à-dire le plus âgé, qui dort à l'intérieur. Ce grenier s'appelle le Gokounu. On y garde les choses précieuses et nécéssaires. Seul le benjamin de la famille a accès au grenier. On fait parfois appel à lui pour chercher certaines affaires si le chef de famille est absent.

6. LA GUINA

La guinna symbolise le lieu où habite le clan. Occupé par l’aîné en âge des hommes mâles, le guinna est le lieu de regroupement de toute la famille à l’occasion des cérémonies. Elle est construite à l’origine, lors de l’installation du clan au village.
La guinna offre une façade principale imposante et comporte au moins deux niveaux. Cette façade couvre l’ensemble des niveaux et comporte plusieurs niches réparties en des rangées de huit. Les rangées sont équitablement reparties de part et d’autre de la porte. Les niches représentent les huit ancêtres dogon et leur descendance. Au dessus ou légèrement inclinée sur la porte principale s’ouvre la petite porte d’un grange ou d’un réduit. Celui-ci sert de grenier ou de maison occasionnelle. Les portes de la guinna sont uniques, en bois et rarement sculptées. Elles comportent des serrures en bois et s’ouvrent en général de et vers l’intérieur.
Les guinna sont orientés selon les vents et les pluies. Les fenêtres inexistantes sur les façades se trouvent sur le toit, afin qu’on ne jette un mauvais sort sur la famille. L’accès à l’étage ou sur le toit est assuré par une échelle dogon, en forme d’Y taillée dans un tronc d’arbre et placée à côté de l’entrée de la porte ou dans l’arrière cour. Ses degrès sont hauts et on la monte de profil.


A COMPLETER...

Edit Akane: Vilaaaa j'ai rajouté la guina la toguna et la case des femmes... Enjoy it!

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16 janvier 2008

IB> FINI ET DEFINI ON TOUCHE PLUS [sur le doc de clairon pas ici bien sur]

Contexte géographique

Le Pays Dogon est situé dans le sud est du Mali, à une centaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso. Il s'étend sur une centaine de kilomètres, longeant la falaise de Bandigara et au delà. Bandiagara et Sangha sont les deux villes principales du pays dogon ainsi que les seuls endroit ou l'éléctricité et l'eau courante sont répandus. Le reste du pays dogon tire l'eau des puits et rivières et s'éclaire avec les lampes à pétrole et des torches dans les campements accueillant les blancs, voire un feu ou rien du tout chez les habitants. Les dogon vivent avec le soleil. Les villages dogons sont répartis dans 3 zones géographiques différentes: le plateau, la falaise et la plaine

Le plateau, situé à l'altitude de la falaise mais plus retirés dans les terres est très rocheux et accidenté, le relief est irrégulier et la piste serpente entre différentes plaques de roches dures dont la couleur varie du violet foncé au gris clair. La végétation est surtout constituée d'arbres assez bas et épineux et d'une herbe qui jaunit et sèche très rapidement à la saison sèche. Les dogons cultivent l'oignon, culture introduite pour la première fois par Marcel Griaule, et par endroit des taches d'un vert profond rompent l'aridité du paysage et le vent en apporte les senteurs.

En grande majorité, les villages dogons sont situés dans la falaise de Bandiagara, longue de 200 kilomètres et culminant jusqu'à 800 mètres. Bien que vivant auparavant dans les anciennes maisons troglodytes des Tellem par crainte des animaux sauvages, les dogons sont pour la plupart aujourd'hui descendus vivre au bas de la falaise. Celle-ci reste cependant un lieu sacré, car elle sert de cimetière ainsi que de lieu de culte d'une société initialement animiste, mais aujourd'hui de plus en plus convertie à l'Islam...

A COMPLETER...

16 janvier 2008

IA > FINI ET DEFINI ON TOUCHE PLUS

Naissance des dogon

Qui sont les Dogons ?
Bien avant de parler de peuple Dogon, les premiers habitants de la falaise de Bandiagara étaient les Tellem (ou Pygmées, en français), petits hommes de 1m10-15 environ, qui avaient leurs maisons dans des anfractuosités de la falaise.
On raconte que Arnemé, le 1er ancêtre, fuit une guerre civile, à caractère religieux,  qui avait lieu en pays Mandingue au septième siècle. Au pied de la falaise, il rencontra un vieillard qui lui offrit sa fille en mariage en signe d'acceptation sur ses terres. La femme d'Arnemé, nommée Iéri (littéralement "première fille") guida les frères d'Arnemé et leur montra tout ce qui leur permettrait de se défendre (où trouver les armes, et les fétiches des Tellem, ainsi que leur cachettes et stratégies de défense, comment tisser etc.), car les Tellem, effrayés de la multitude du nouveau peuple,  avaient conçu le dessein de les exterminer. Iéri trahit ainsi son peuple par amour pour son mari et ses enfants...
Les Tellem finirent donc par quitter la falaise, certains s'intégrèrent et d'autres encore furent tués.
C'est depuis la fusion avec les Tellem que l'o
n parle de peuple Dogon.
Il existe différents nombres d'ancêtres selon les villages et régions géographiques du pays dogon, mais la plupart honorent huit ancêtres, ceux là même remarqués par Marcel Griaule lors de la première expédition archéologique en pays dogon.

Plus tard, des descendants d'autres peuples, citoyens en disgrâce ou exilés, menacés par leurs chefs ou simplement en quête d'un autre endroit pour vivre, vinrent s'intégrer au peuple vivant dans le pays dogon. C'est ainsi qu'au fil des siècles, la culture et la population dogon, s'enrichirent des apports créés par les nouveaux venus. Ces mélanges expliquent également les différences, légères ou plus prononcées entre les langues, coutumes ou croyances des villages. Un dogon du nord et un autre du sud se rencontrant, auraient bien de la peine à se comprendre dans leurs propres dialectes, et devraient recourir au Bambara, langue "nationale", parlée partout au Mali.

A COMPLETER...

Edit Akane: j'ai essayé mais c'est duuur! J'ai pas vos notes ^^'''

Re-edit Clairon : Pas grave, c'est bien ce que t'as écrit... :)

16 janvier 2008

Introduction

      "Personne ne détient vraiment la vérité sur le pays dogon" nous confie Mamoudou Lougué, petit-fils du précédent hogon de Kani Kambole, village de la plaine de Bandiagara, au Mali . "Depuis tout petit on apprend tout dans les contes et les devinettes et malgré tout ce que l'on sait, on en apprend toujours de nouveaux". Tel est le pays dogon, encore sauvage et mystérieux, touché très tardivement par l'influence de l'homme blanc, en effet la première école ne fut créée qu'en 1912. La nature est ainsi restée l'essence même de la culture et de la vie quotidienne des Dogon.
      Nous allons voir comment le mode de vie naturel des dogon est représenté dans la cinématographie ainsi que dans la littérature orale et écrite.
      Nous dresserons tout d'abord un portrait de la société traditionnelle dogon avant d'en exposer les représentations à travers un film documentaire moderne ainsi que dans des contes ancestraux et un roman français contemporain.

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